L’habilitation électrique : qu’est-ce que c’est ?

Tout travailleur (salarié ou indépendant) qui réalise une opération sur une installation électrique, ou qui travaille à proximité de l’électricité de manière générale (lignes sous tension), doit détenir une habilitation électrique. Avant de suivre sa formation (initiale ou recyclage), il doit être déclaré apte par la médecine du travail.

L’habilitation électrique a été rendue obligatoire par le Code du travail avec application à compter du 1ᵉʳ juillet 2011. La formation, qui doit être dispensée par un organisme agréé, comprend une partie théorique et une partie pratique.

L’objectif de cette formation est d’apporter au travailleur suffisamment de connaissances pour lui permettre d’intervenir en toute sécurité lors des opérations d’ordre électrique (ou non électrique), mais aussi en cas d’accident d’origine électrique, comme un incendie par exemple.

À l’issue de la formation, le travailleur doit réussir une série de tests de validation. On lui délivre alors un titre d’habilitation individuel.

La périodicité de recyclage de la formation est de 3 ans, selon les préconisations de la NF C 18‑510.

Il existe différents titres d’habilitation, en fonction de la nature des opérations menées : travaux sous tension (basse tension ou haute tension), travaux au voisinage, intervention sur des installations photovoltaïques, nettoyage sous tension… Chaque titre d’habilitation est défini par un symbole avec des lettres ou un chiffre (par exemple, l’habilitation H1 H2 HC correspond à des opérations électriques menées sous haute tension).